dimanche 25 décembre 2011

Concours Sky prods


Le premier concours auquel j'ai participé après ma réflexion très poussée sur le baby-sitting, ma fatigue, l'écriture et moi, fût celui lancé par Sky Prods et dont le thème était : 'Le jour où tout à basculé'. 

Et hop, on est parti pour une présentation rapide du concours : 

Émetteur Sky Prods 

Organisateur : Edilivre (ne me demandez pas quelle est la différence entre les deux)(d'ailleurs si quelqu'un la connaît, n'hésitez pas à en faire part). 

Thème : Le jour où tout à basculé.

Prix :
 


1er Prix d'une valeur de 950 € :

300 € offert par Edilivre
- Atelier d'écriture d'une valeur de 500 € par Suspension
- Enregistrement audio d'une nouvelle et assistance à la commercialisation en ligne d'une durée maximale de 90 minutes. Valeur de 150€ par Voolume

2ème Prix d'une valeur de 315 € :
- 1 Week-end découverte d'une valeur de 100 € par Aleph Écriture
- Stage "Oser écrire" d'une valeur de 180 € par Aleph Écriture
- Enregistrement audio d'une nouvelle et assistance à la commercialisation en ligne d'une durée maximale de 45 minutes. Valeur de 75€ par Voolume

3ème Prix d'une valeur de 80 € :
- Une journée découverte d'une valeur de 45 € par Aleph Écriture
- enregistrement d'un podcast de 15 min et la mise en écoute sur iTunes. Valeur de 35€ par Voolume




Frais de participation : 5 € 

Exigences : 10.000 SEC (signes espaces compris)  maxi (et ça, ça a été difficile à respecter, mine de rien, ils arrivent vite les 10.000 sec). 


Sur ma nouvelle, je ne sais pas dans quelle mesure je peux en parler (question d'anonymat et tout). Je peux vous dire qu'au départ, je voulais l'envoyer pour l'AT 'Point de bascule' de la revue Virage mais leur deadline était trop proche. C'est une nouvelle de littérature blanche que j'ai écris assez rapidement et qui peut sembler proche des évènements qui ont perturbés ma vie il y a peu mais, lorsque j'y réfléchis, je pense que j'ai utilisé ces évènements sans m'y impliquer, un peu comme si j'étais un témoin extérieur. Je n'y ai pas mis mes sentiments et n'ai pas cherché à donner au personnage toute la détresse qui doit l'habiter parce que j'en étais incapable (je le suis toujours). J'avoue avoir joué sur la corde sensible un peu trop facilement mais je n'arrivais pas à écrire autre chose et l'une des phrases de la nouvelle tournait sans arrêt dans ma tête. Je crois qu'en l'écrivant, j'ai aussi accepté de révéler, de manière détournée, mes angoisses. Je crois que je suis heureuse d'avoir écrit ce texte.

PS : désolée pour le surlignage, une partie du texte est surlignée automatiquement et je ne sais comment y remédier, alors j'ai tout surligné pour que ça ne soit pas trop moche.  


Des concours et d'autres nouvelles.

Aujourd’hui (enfin hier)(enfin, jeudi dernier parce que cet article a mis du temps à s’écrire), j’ai participé à mon second concours de nouvelles. Si je vous en parle, c’est parce que j’ai décidé de participer à d’avantages de concours de nouvelles. Ce choix s’est imposé durant un week-end que j’ai passé à dormir tellement la semaine écoulée m’avait épuisée. Je fais du baby-sitting à l’année depuis plus de quatre ans et, si avec du recul, j’en arrive à apprécier énormément les enfants dont je m’occupe, je dois reconnaître qu’au bout d’un moment, ils m’épuisent moralement. Bref, en pensant à ça, je me suis souvenue avoir vu passer un concours de nouvelles joliment doté (1000 € pour la première place, ce n’est pas rien) et mon cerveau à fait les connexions nécessaires : 1000 € = 3 à 4 mois de baby-sitting.

Bon, je ne me fais pas non plus d’illusions, je ne pense pas gagner, ni arriver sur le podium à tous les coups mais j’ai déjà eu la preuve que mes nouvelles pouvaient être appréciées si je les travaille et qui ne tente rien n’a rien, alors j’en ai parlé avec mes parents (c’est aussi dans ces moments que je m’aperçois de la chance que j’ai d’avoir un entourage qui me soutient dans mes projets littéraires) et ils acceptent de m’aider financièrement pour que je puisse consacrer les prochains mois à l’écriture (et à mes études que j’ai lâchement laissées de côté depuis novembre).

De plus, j’espère que ces concours m’aideront à donner plus de rigueur à mon approche de l’écriture. Comme je le disais dans un précédent article, j’ai tendance à écrire mes nouvelles au dernier moment (en général, quelques heures avant la deadline) ; or, si pour les ATs je peux avoir la chance qu’un anthologiste voit le potentiel du texte derrière le texte lui-même, pour les concours de nouvelles, je pense que le jury ne sélectionne que les meilleurs textes en l’état. Bref, du boulot en perspective.

Dans l’idéal, je prévois de faire un article pour chaque concours auquel j’ai envoyé une nouvelle, non seulement pour garder un historique de mes participations mais aussi pour faire, tous les trois mois un bilan de mes participations et des résultats (et, voir si dépenser de l’argent pour participer à ces concours en vaut la peine ou non).

Voici donc l’un de mes projets pour l’année 2012. (Et, en parlant de 2012, allez lire l’article de Patrice sur les fins du monde (ici en page 4) et continuez sur votre lancée, ce fascicule est à la fois drôle et emplie de choses intéressantes. Moi qui suis prise de vertige dès que je commence à penser à ça, je te remercie d’avoir mis tant d’humour dans ce texte, je suis un peu moins angoissée à propos du milliard d’années qui nous reste).

En attendant, je vous souhaite un très joyeux Noël et je vous quitte sur deux chants de Noël un peu particuliers : 

Tout d’abord Carol of the old ones. Une petite pensée pour Marie-Anne qui me l’a fait découvrir. 


Ensuite, Florile dalbe, un chant de Noël roumain que j’affectionne tout particulièrement. 


mardi 13 décembre 2011

Être publiable, et après ?

Tout d’abord, un peu de pub : les auteurs retenus pour l’anthologie Histoires d’Amour ont été dévoilés et j’ai l’honneur d’en faire partie (comme quoi, je peux aussi écrire des histoires d’amour). Pour le moment, l’antho est prévu pour février ; en attendant sa sortie, je dois écrire une petite biographie (Ô joie !) et corriger un peu la nouvelle. Seulement, après avoir reçu la bêta-lecture de l’anthologiste, je me retrouve confrontée à un problème : est-ce que je peux aller au-delà de ses corrections ? 

Je veux dire par là que mon texte, même après les corrections éditoriales, ne me semble pas assez abouti. J’aimerais lui donner plus de profondeur, de tension, d’attente et d’espoir aussi. Le renforcer pour en faire quelque chose de vraiment bien parce que, en l’état, il ne me satisfait pas. J’attends donc avec impatience le mail de l’anthologiste pour savoir si elle accepte mes modifications. 

J’en reviens à mon éternel problème des textes pas assez travaillés avant l’envoi. Au fond, je crois que j’ai toujours cette impression que mes idées priment sur ma manière d’écrire (parce que j’ai plus de facilités à modifier mon style plutôt que mes idées). 

Je fais confiance aux anthologistes, s’ils ont choisi ma nouvelle, c’est qu’elle leur plaît, donc qu’elle peut aussi plaire aux lecteurs mais moi, je verrai au-delà du texte présenté, je verrai ce que le texte aurait pu être et je ne me sentirai pas aussi fière de moi que si je l’avais retravaillé et je pense devoir ce travail aux personnes qui ont sélectionné ce texte et qui y ont cru. Bref, encore du boulot en perspective.



Edit au 14.12.11 : je viens d'avoir le feu vert pour les modifications \o/

jeudi 1 décembre 2011

Adieu veaux, vaches, novembrite, nano...

01/12/2011
Sur Paris, le temps est pluvieux. 
Il y a 15h, le nano s'est officiellement terminé. Officieusement, j'ai abandonné mon nano aux alentours du 13 novembre. Après, je me suis contenté de nanoter un peu par-ci par-là mais je n'avais pas la tête à ça.
Ce qui est étrange, c'est de constater à quel point j'ai attendu ce nano et à quel point, finalement, je ne m'y suis pas consacrée. Cette année, c'était une année sans.


A part cela, il court sur Cocy plein de discussions super intéressantes dont l'une qui m'intéresse grandement : Par genre ou par public ? (cliquez si vous voulez accéder au sujet). Si j'ai trouvé ces échanges très intéressants c'est parce qu'au détour d'un post, les grenouilles ont commencées à parler de Nous Deux, un hebdomadaire qui publie des nouvelles et des romans-photos et dont le public est clairement ciblé (féminin de plus de 35 ans je dirai)(pour plus d'info, la page wiki du magazine). Ce magazine, je ne l'ai connu que très récemment parce qu'il lance chaque années un concours de nouvelle auquel moi et certaines de mes connaissances (dont je tairai le nom parce que je suis gentille au fond) avons décidé de participer. 

Il faudra donc cibler au mieux le jury et donc le public (étant donné que les nouvelles primées seront publiés dans l'un des numéros de mars/avril ou mai (je ne sais plus)). Ecrire une nouvelle susceptible de gagner ce concours est un vrai défi car il faut non solum réussir à savoir les attentes du jury, donc du public de Nous Deux (bon ça, c'est pas trop difficile) sed etiam (j'écris en latin si je veux (et pas seulement parce que c'est l'une des seules locutions que je connais)) se distinguer des autres nouvelles envoyée (et ça, ça risque d'être plus ardu).

Je me suis aussi aperçue qu'écrire une nouvelle pour un AT n'est pas la même chose (pour moi) qu'écrire une nouvelle pour un concours. Pour les ATs, j'y vais presque au petit bonheur la chance, j'envoie un texte sans trop y croire et souvent écrit à la dernière minute parce que je sais que la plupart du temps, les nouvelles sont corrigées et même modifiées avant la publication. Pour un concours, je n'ai pas le droit à l'erreur, je ne peux pas me dire que, au pire, si mon texte est sélectionné, je pourrais l'améliorer avant sa publication (oui je sais c'est pas bien de penser à ça en envoyant des textes pour les ATs aussi). 


Cette histoire de genre/public m'a appris à mieux penser mes nouvelles et mes intrigues en général. 

Je ferai un topo sur les concours de nouvelles dans peu de temps (parce que ça aussi ça me tient à coeur).