mardi 12 juin 2012

Comme un poison dans l'eau

J'ai découvert Comme un poison dans l'eau au festival des Imaginales de l'année dernière. J'ai craqué sur la couverture et le titre de ce petit livre sans trop savoir de quoi il était question (la quatrième de couverture est assez obscure). Cela ne m'a pas empêché d'aller faire ma fan-girl et demander une dédicace à Zariel, l'auteur de la couverture.




Le challenge SFFF en VF lancé par Cécile m'a permis de remettre le nez dans cette novella lue il y a un peu moins d'un an et je ne regrette pas d'avoir replongé.


Petite présentation d'abord :

Titre : Comme un poison dans l'eau

Auteur : Yan Marchand

Éditeur : Griffe d'Encre.

Nombre de pages :
69.


Prix : 8 € (vive Griffe d'Encre et ses novellas à moins de 10 € !).

Quatrième de couverture : Meizi est une impératrice chinoise ; c'est aussi le nom que Walter a donné à son poisson rouge.
Majestueux et glacial, l'animal ne demande ni ne donne rien : il est fascinant. Walter en tombe amoureux. Et leur histoire aurait pu durer mille ans, mais une rumeur circule en ville : il y a un poison dans l'eau.

Mon avis :

Comme un poison dans l'eau est une novella étrange, parfois absurde, parfois dérangeante mais souvent poignante avec une force brute et tordue que j'ai aimée dès les premières lignes. Servie par un style à la fois sobre et évocateur, l'histoire de Walter et Meizi m'a entraîné de page en page sans que je parvienne à interrompre ma lecture. La tension latente du début s'immisce petit à petit dans l'atmosphère à mesure que le texte se recentre d'abord sur la chambre d'étudiant de Walter puis sur le bocal de Meizi. La folie présente s'amplifie, enfle jusqu'à exploser dans cet espace confiné et l'écriture de Yan Marchand la sert tellement bien qu'il y a quelque chose de jubilatoire à la rompre les limites de la raison et à se passionner par ces quelques litres d'eau dans lesquels nage Meizi, 'majestueuse et glaciale' (la quatrième de couverture la décrit tellement bien que je ne peux m'empêcher de la citer).

C'est la seconde novella des éditions Griffe d'Encre que je lis et ça m'a conforté dans l'idée que cette toute toute petite maison d'édition fait décidément de l'excellent travail, merci à eux de m'avoir offert cet excellent moment de lecture.

Le petit plus (en plus du style de l'auteur) : la couverture de Zariel. (Et j'ai même eu droit à une jolie dédicace que je me fais une joie de partager avec vous dès que je remets la main sur mon appareil photo).

4 commentaires:

  1. J'approuve à 100% cette critique ! Je viens de le finir et c'était super bien !

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  2. Ravie de savoir qu'il t'a plu.

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  3. Ah. Chronique que j'ai retrouvée ici. Désolé ... *mode boulet*

    L'idée de challenge de Gaby est pas mal... Je réfléchis à y participer aussi !

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  4. Bienvenu au club des boulets alors :)
    L'idée de Gaby est super sympa ça m'a fait découvrir pas mal de livres (certains que je n'aurais jamais lu sinon).

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